Oui Oui est un personnage d'une affligente rareté. Il a été créé par ce génie d'Enid Blyton en 1949. De fulgurante vente pour un pantin de bois possedant un grelot au sommet de son bonnet bleu, il apparait rapidement à la télévision française. Calamité ambiante, il devient rapidement l'idole des jeunes à l'instar de Johny Halliday.Bête, docile et sans réelles convictions pédagogiques, Oui Oui est le personnage le plus craignos de ces dernières années. Il est complêtement supplanté par des personnages possedant des charismes profonds, tels que Francklin ou Dora. Dora, synonyme de "intelligence de molusque" est une série américaine, crétine, certes, mais pédagogique (heureusement pour elle).
Avant en animation "image par image", Oui Oui rentre dans l'ère du numérique en passant dans le domaine spécialisé de l'image de synthèse. Déjà qu'il tombait dans le ridicule, il atteind la limite du crétinisme orgasmique. Toujours aussi bête, faiblar, mais en 3D. Le top.
La série Oui Oui, diffusé sur France 5 pendant l'emission "Midi les Zouzous" est chargé d'émotion par une voix-off nous faisant frémir d'impatience quant à la suite de ses aventures, aussi toride que celles de Martine (NDLR : Martine à la plage, Martine au Zoo, Martine fait un barbecue, Martine et le SM, Martine à son cours de gang-bang). Traduisant l'humeur de Oui Oui et de ses amis congénito-débilitants. Un regard de braise dans un corps en bois, Oui Oui est du genre à hocher de la tête quand on lui fout une torniole. Pilote de circuit, il serait mieux dans une cheminée plutôt qu'au volant de K-2000, la voiture qui utilise son klaxon pour parler.
Gratin de la scène FR, chef d'oeuvre de l'animation, apotéose de l'indignation spirituelle, Oui Oui mérite simplement la reconversion vers la scène hard, plutôt que le divertissement "pédagogique". Crétin à vomir, c'est pire que Babar... Je préfère la bourgeoisie exacerbée, plutôt que la niaiserie jaune et rouge.
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